Décivilisation écologique: apprendre à vivre à l’improviste dans les temps qui restent
L’heure serait à la « transition » vers une « civilisation écologique » ? Restituant l’histoire de cette notion, mise en œuvre ironiquement dans la Chine contemporaine, le philosophe Martin Savransky lui oppose le projet d’une décivilisation écologique. Comment penser un effort collectif qui essaie, certes, de rendre la vie meilleure sur la Terre, mais ne le fait pas dans la figure du progrès, d’une norme universelle, d’un monde unifié et d’un temps linéaire ? Les temps qui restent seront des temps où la vie bonne ne peut que s’improviser, localement, précairement, expérimentalement.
| Item Type | Article |
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| Additional Information |
This article is a reworked and translated version of a text originally published in volume 70, number 2, of the journal The Sociological Review under the title “Ecological uncivilisation: Precarious world-making after progress”. https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/00380261221084782 |
| Departments, Centres and Research Units | Sociology |
| Date Deposited | 26 Apr 2024 08:55 |
| Last Modified | 26 Apr 2024 09:04 |
